Interview d’Emily sur son roman à paraître « Si tu me le demandais »

Exclusif
02 Juil 2017

Bonjour Emily !

Le 4 octobre prochain est à noter dans les agendas : ton nouveau roman sort ! Merci pour tes réponses à ces quelques questions pour patienter avant de découvrir Cooper et Julianne …

  • Comment t’est venue l’inspiration de ce roman ?

A chaque nouveau roman, j’aime me challenger et me mettre en danger en sortant de ma zone de confort d’écriture. La plupart des lecteurs me connaissent avec mes comédies romantiques. J’avais donc envie d’explorer un autre terrain, plus grave, moins évoqué dans les romances en écrivant sur la reconstruction après le deuil. On écrit souvent sur le grand amour, le seul, celui qui dure, mais je voulais écrire sur ce qu’il se passe si, ce grand amour, ne dure pas.

  • « Si tu me le demandais » est raconté du point de vue du héros. Pourquoi ce choix ?

J’ai déjà écrit du point de vue du héros, soit dans des nouvelles très courtes (Pour ton bien), soit dans des romans à points de vue alternés (Série Colocs). Là encore, j’avais envie de repousser mes limites, et, à la fois, de me faire un peu plaisir. Ecrire du point de vue de l’homme est intéressant et je trouve que les héros sont plus directs dans leur approche, moins torturés. Ils savent ce qu’ils veulent et ils s’y tiennent, même s’ils sont souvent maladroits et touchants dans la manière de faire.

  • Tu évoques le thème du deuil, et même des deuils sous plusieurs formes, ainsi que de la reconstruction : était-ce plus compliqué à écrire qu’une romance classique ?

Malgré la gravité du thème, Si tu me le demandais reste une romance. Cela étant, je dois admettre que certains passages ont été plus compliqués à écrire. Dans la plupart des romances, ce qui sépare les héros/héroïnes, est très rarement dramatique et souvent dépassable. Ici, Cooper, vit dans son deuil. Il fait partie de lui, c’est devenu un trait de sa personnalité. Et dépasser sa personnalité, devenir un autre – ou redevenir soi-même, si on veut – ce n’est jamais simple. Dès le début, on sent que quelque chose retient les deux héros, ils se tiennent à distance, ils se protègent l’un de l’autre. Et quand enfin, Cooper prend conscience que Julianne est sa seconde chance, il faut travailler sur le cheminement, sur comment on apprend à aimer différemment, comment on lâche prise. Des thèmes difficiles en romance, mais qui correspond aussi à ce qu’on peut vivre au quotidien.

  • Qui verriez-vous pour interpréter Cooper et Julianne à l’écran ?

Pour Julianne, je choisirai Michelle Monaghan (Gone Baby Gone, Une seconde chance, Pixels) . Je la trouve toujours à la fois juste et pétillante dans ses rôles.

Pour Cooper, mes premières recherches m’ont orientée sur Luke MacFarlane (The Night shift, Brothers & sisters) , que je trouve non seulement plutôt beau gosse, mais avec une aura protectrice qui conviendrait à son rôle de père de famille.

Julianne et Cooper

  • Un mot pour tes lecteurs avant qu’ils lisent ce roman ?

Merci de votre patience et…ça va bien se passer !

  • Un court passage qui te plait particulièrement ?

Tous les passages entre Cooper et sa fille. Parce qu’il surmonte sa tristesse et son chagrin avec force et émotion. Sa fille fait le choix de ne pas épargner son père (à l’inverse du reste de la famille qui participe au silence autour de la mort de Laura). Ça aide Cooper à se remettre en question et à aller de l’avant. Ce n’est pas forcément Julianne seule qui l’aide à passer à autre chose, ce sont toutes les femmes autour de lui (sa mère, sa fille, son assistante, sa sœur etc…) qui contribue à le faire sortir de son isolement.

Merci Emily… et à bientôt pour plus d’exclusivités et d’informations sur ce nouveau roman !

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